« Super Week-End » reporté
Actualité : Dimanche 16 décembre 2007 - 13h36
Ce week-end devait être le troisième « Super Week-End » de l’Eredivisie, le dernier des matchs allers. Il n’en sera rien : Feyenoord – AZ, qui devait se jouer hier soir, n’a pas eu lieu et il en sera de même pour le match prévu aujourd’hui entre l’Ajax et le PSV. La faute aux syndicats de police ACP et ANPV qui ont annoncé jeudi qu’ils manifesteraient pendant ces matchs pour réclamer une augmentation salariale. Si jeudi et vendredi les autorités se sont montrées optimistes quant au déroulement des deux chocs de l’Eredivisie malgré cela, elles ont dû se rendre compte hier matin que les forces de police seraient insuffisantes pour assurer la sécurité dans et autour des stades pour ces matchs à haut-risques. Les maires d’Amsterdam et de Rotterdam, responsables du bon déroulement des matchs et de l’encadrement des supporters, ont donc décidé d’annuler les rencontres de ce week-end. « Nous ne pouvons simplement pas garantir que tout ira bien, » a déclaré Job Cohen, le maire d’Amsterdam.
Fort logiquement, cette situation n’est pas franchement appréciée par les différents concernés, à commencer par la KNVB. Le directeur de la fédération de football, Henk Kesler, est ainsi très remonté : « C’est un jour noir pour le football néerlandais. » Il trouve en fait qu’il est inacceptable que la police prenne le football en otage pour faire pression sur les partenaires sociaux et il conseille donc à la Ministre de l’Intérieur de ne pas lâcher sur le moindre centime… Kesler a également indiqué que cette affaire coûtera 200 000 € à l’Ajax comme à Feyenoord et que la KNVB devra payer la note, sans parler des retransmissions télé. Il pourrait donc tenter de reporter ça sur les syndicats policiers et se dit prêt à suspendre la compétition aussi longtemps qu’il faudra si le mouvement perdure.
Du côté des clubs, et principalement à l’Ajax et à Feyenoord, on comprend la décision des maires mais beaucoup moins l’attitude de la police. John Jaakke, le président de l’Ajax : « Nous trouvons incroyable que cela soit possible (…). Nous n’apprécions pas la manière dont les syndicats ont géré cette affaire. Nous nous demandons combien de personnes sont victimes de ces actions. Nous essayons toujours de prendre en compte les souhaits de la police lorsque nous prenons des décisions, mais il semble qu’ils ne peuvent pas faire ça avec les millions d’amoureux du football qui attendaient ce match. » C’est d’autant plus dommage pour l’Ajax que le PSV vient de subir deux défaites consécutives (à domicile), vient d’être éliminé de la Ligue des Champions et a joué une heure à 10 contre 11 face à l’Inter de Milan mercredi dernier (0-1).
Le contexte sera différent lorsque le match sera finalement joué, mais trouver une nouvelle date promet d’être un beau casse-tête pour les autorités : les clubs, les maires et la police vont devoir se mettre d’accord alors que le calendrier est déjà très complet. Réglementairement, le match doit être rejoué d’ici 8 semaines, soit avant le 10 février, sachant qu’il n’y a plus de dimanche disponible d’ici là. En attendant, les autres matchs de la quinzième journée se déroulent normalement.
Fort logiquement, cette situation n’est pas franchement appréciée par les différents concernés, à commencer par la KNVB. Le directeur de la fédération de football, Henk Kesler, est ainsi très remonté : « C’est un jour noir pour le football néerlandais. » Il trouve en fait qu’il est inacceptable que la police prenne le football en otage pour faire pression sur les partenaires sociaux et il conseille donc à la Ministre de l’Intérieur de ne pas lâcher sur le moindre centime… Kesler a également indiqué que cette affaire coûtera 200 000 € à l’Ajax comme à Feyenoord et que la KNVB devra payer la note, sans parler des retransmissions télé. Il pourrait donc tenter de reporter ça sur les syndicats policiers et se dit prêt à suspendre la compétition aussi longtemps qu’il faudra si le mouvement perdure.
Du côté des clubs, et principalement à l’Ajax et à Feyenoord, on comprend la décision des maires mais beaucoup moins l’attitude de la police. John Jaakke, le président de l’Ajax : « Nous trouvons incroyable que cela soit possible (…). Nous n’apprécions pas la manière dont les syndicats ont géré cette affaire. Nous nous demandons combien de personnes sont victimes de ces actions. Nous essayons toujours de prendre en compte les souhaits de la police lorsque nous prenons des décisions, mais il semble qu’ils ne peuvent pas faire ça avec les millions d’amoureux du football qui attendaient ce match. » C’est d’autant plus dommage pour l’Ajax que le PSV vient de subir deux défaites consécutives (à domicile), vient d’être éliminé de la Ligue des Champions et a joué une heure à 10 contre 11 face à l’Inter de Milan mercredi dernier (0-1).
Le contexte sera différent lorsque le match sera finalement joué, mais trouver une nouvelle date promet d’être un beau casse-tête pour les autorités : les clubs, les maires et la police vont devoir se mettre d’accord alors que le calendrier est déjà très complet. Réglementairement, le match doit être rejoué d’ici 8 semaines, soit avant le 10 février, sachant qu’il n’y a plus de dimanche disponible d’ici là. En attendant, les autres matchs de la quinzième journée se déroulent normalement.
Auteur : Cédric
Sources : Ajax.nl, KNVB, Ajax USA, Ajax Netwerk
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